Le secteur des musiques actuelles, dans sa structuration « institutionnelle » a agi pour mettre en réseau et solidariser la plupart des acteur.ices, entreprises de la filière, à travers des réseaux territoriaux, des fédérations nationales ou la représentation syndicale.
Cet écosystème est aujourd’hui bien repéré, et constitue une somme d’interlocuteurs pour les politiques publiques, au plan local et national. Paradoxalement, dans ce mouvement de construction, le milieu de celles et ceux qui « font la musique », que l’on nomme artistes, musiciens, musiciennes, amateurs, émergents, … n’ont pas eu, sauf à de rares exceptions, droit au chapitre.
On observe donc que beaucoup de ce qui constitue le paysage de la musique, ses logiques économiques, les soutiens publics, de cadre réglementaires, de priorités politiques, se sont opérés quasi sans l’avis des premier.e.s intéressé.e.s … A l’aube d’échéances électorales majeures, n’est-il pas temps d’interroger l’absence de cette parole, de cet exercice légitime de la citoyenneté ?
Ouverte largement aux artistes, cette table ronde permettra de voir dans quelles conditions, et avec quels arguments la mobilisation peut-être à portée de main.