Soyez vous-même, les autres sont déjà pris ». Attablé dans le café de Ménilmontant où il écrit chaque jour, CYRIL MOKAIESH reprend de volée l’aphorisme fameux d’Oscar Wilde pour décrire sa quinzaine (d’années) sur le central comme dans les corridors parallèles de la chanson française.
Après s’être lancé dans son aventure musicale sous une bannière « Rock débridé », il a flirté avec la chanson française : tantôt orchestrale tantôt intimiste, il y utilise des textes vindicatifs, pleinement conscients, portés sur des réflexions autour des questions sociétales actuelles. Au fil de ses albums, CYRIL MOKAIESH est également passé par de la pop anglo-saxonne ouverte à une musique électronique mêlant des sonorités issues de ses origines libanaises.
Il a tour à tour sorti un album vibrant et collectif, en lien avec ses racines libanaises, mêlant électro et musique traditionnelle (Paris-Beyrouth, 2020), un autre de duos avec les meilleurs de ses pairs (Dyade, 2021), puis délivré un hommage grand format au prince des nonchalants, Georges Moustaki (Le temps de vivre, 2023).
Cette année, CYRIL MOKAIESH revient avec un projet radicalement différent. Les instrumentales mélangent machines et instruments acoustiques, sur lesquelles il aborde les thèmes sociaux chers à son cœur tout en axant plus la chose sur l’amour, l’apaisement, l’acceptation. C’est donc un MOKAIESH porté sur l’avenir et la résilience qui revient sur le devant de la scène, avec un prochain album « Bonne Chance pour La Suite » réalisé par Romain Humeau (Lavilliers, Bashung…) pour le début 2026.