Chez Pamela, c’est la spontanéité qui prime. Ensemble, Samuel Sprent et Simon Quénéa proposent une musique instinctive qui n’aura eu besoin que de quelques sessions pour trouver son rythme de croisière. Un jour en studio ? Un morceau derrière, déjà prêt à exploser.
Accompagné par Pierre Cheguillaume en studio — producteur nantais qui amène une subtilité dans les prods et intervient sur Pamela à la manière d’un Rick Rubin —, le duo propose une rencontre entre LCD Soundsystem, The Cure, Joy Division, The Strokes. Arctic Monkeys, Soulwax ou Damon Albarn.
Un groupe aux refrains entêtants, aux mélodies fortes, souvent bouclées, une dance music qui incorpore des intentions venues de l’indie rock, de la pop, de la britpop, de l’electronic music, de la chanson. Et en anglais, toujours, puisque c’est la langue natale de Sam, mais aussi la langue préférentielle d’une formation qui trouve sa pleine mesure en live. En marge de la sortie de premiers morceaux cet automne, Pamela assurera d’ailleurs les premières parties de Zaho de Sagazan dans les mois à venir, avant de prendre la route du MAMA à Paris, des Transmusicales à Rennes.